Dates de Sortie :
Novembre 1997
31 Août 1997
31 Janvier 1997

Final Fantasy VII est, à tous points de vue, une rupture dans la politique de Squaresoft dans l'élaboration de ses Final Fantasy, et pour cause... Premièrement, depuis leur création, tous les Final Fantasy ont toujours été développés sur des consoles Nintendo, depuis le 1 au 6, en passant par les FFAdventure et autres, sur toutes les consoles Nintendo imaginables : d'abord la Nintendo, puis la Game Boy, la Super Nintendo... La première surprise est que, pour la sortie de Final Fantasy VII, Squaresoft rompt son contrat avec Nintendo, son partenaire de toujours, et choisit de le développer sur la nouvelle console de Sony, la Playstation, console porteuse de bien d'espoirs qui deviendra la Super Nintendo de son époque. La seconde surprise est que, depuis le début de la série, les Final Fantasy ne sont jamais sortis en version PAL pour les européens, et quelques opus seulement sont sortis aux USA. Squaresoft avait toujours été timide et avait toujours hésité ( ou n'avait pas les moyens jusqu'à présent, allez savoir ) à sortir des Final Fantasy hors-Japon. Cette fois-ci, le septième opus de la saga sort aux USA mais aussi en Europe, et attention, en français !

Final Fantasy VII, parce qu'il a été un des premiers rares RPGs à être sorti sur le vieux continent, et de par sa qualité, ( et n'oublions pas non plus la couverture médiatique dont il a bénéficié ) a été le premier RPG de bien d'entre nous. Beaucoup le considèrent comme le meilleur en le plaçant devant Final Fantasy VI , mais comme pour beaucoup il fut le premier RPG auxquels ils ont joué, c'est bien dur de savoir si ces avis sont vraiment objectifs. Néanmoins, il faut tout de même dire que ce RPG est vraiment très bien réalisé et que sa réputation n'est pas surfaite, loin de là.

Commençons tout d'abord par parler du Gameplay, qui est véritablement très bien pensé. Le système de combat du jeu est marqué par la présence de sortes de pierres précieuses appelées Materias, sur lesquelles reposera tout l'aspect tactique du jeu. Ces pierres doivent être placées sur les armes et armures, et ont des effets différents selon leur catégorie : Augmentation des PM ou HP, invocations, guérison, attaques élémentales, coups spéciaux, etc... En fonction de la façon dont vous voudrez mener
vos combats, il faudra choisir et bien placer vos materias. Il est aussi possible de combiner deux materias en les plaçant au bon endroit, ce qui vous permettra par exemple d'attaquer et de vous soigner en un seul tour, ce genre de choses. Bien sûr, on retrouvera dans le jeu le système des limites, qui permettent de faire un coup spécial après avoir reçu un certain nombre de coups ou de dommages. Un des principaux points forts de ce jeu reste bien sûr les mini-jeux, qui sont innombrables... On parlait de Théatre dans le Théatre pour Hamlet, ici on parlera de Jeu dans le Jeu pour Final Fantasy VII. On va du Wargame au jeu de Snowboard, en passant par le parc d'attractions du Gold Saucer et en faisant un petit saut par la Course de Chocobos. Vous n'aurez vraiment pas le temps de vous ennuyer, de plus le jeu a une durée de vie plus qu'honnête ( une quarantaine d'heures en moyenne ).

Scénaristiquement, Final Fantasy VII est très bien ficelé, rempli de rebondissements, de problèmes d'identité, de surprises, parfois d'emotions. L'atmosphère, l'ambiance y sont tous les deux très bien gérés, avec des effets d'ombre et de lumière là où il le faut, et une bande sonore parfaitement adaptée à la circonstance. Plus encore, Final Fantasy VII ne se contente pas d'être un simple jeu, c'est aussi un cri de douleur et de révolte, une tentative de sauvetage d'une planète qui se meurt sous les yeux impassibles de ses dirigeants, une planète où l'argent plus que tout a le pouvoir, une planète tout simplement vouée à la destruction. Final Fantasy VII symbolise notre vie à nous, il nous permet de nous identifier, de nous montrer qu'avec nos maigres moyens, on peut toujours faire quelque chose. Et ça, c'est merveilleux.